Une jeune fille qui porte la burqa, interrogée par un journaliste, répond qu'une interdiction de la porter dans les lieux publics serait une atteinte à sa liberté, alors que la devise de notre pays est "liberté, égalité, fraternité".
Dans cette devise, il est question de la liberté du peuple d'abord, de la liberté individuelle, ensuite.
Faut-il rappeler à cette jeune personne que toute interdiction est, par essence, une atteinte à la liberté individuelle de tous ceux qui voudraient pratiquer ce qui est interdit ?
Pour les fumeurs, l'interdiction de fumer dans les lieux publics est une atteinte à leur liberté individuelle,
Pour les naturistes, l'interdiction de se promener nu dans les rues est une atteinte à leur liberté individuelle,
Pour l'automobiliste, la restriction de vitesse, l'interdiction de stationner, sont des atteintes à leur liberté individuelle,
Mais quand la liberté individuelle est en contradiction avec la liberté des autres, elle trouve sa limite.
La France étant un pays laïc, la liberté du plus grand nombre est de ne pas voir afficher avec ostentation les croyances d'autrui.
Par ailleurs, si quiconque, quoique non musulman, était pris de l'envie de se promener vêtu d'une burqa, mais très colorée, mais imprimée de Mickeys ou de petites fleurs, et, pourquoi pas, de caricatures de Mahomet, cette jeune fille serait-elle prête à respecter cette envie relevant, elle aussi, de la liberté individuelle ? J'en doute ...
Quand à Jamel Debbouze qui nous insulte en nous traitant de racistes, parce que, évidemment, dès que l'on n'adhère pas à des principes issus des "minorités", on est forcément raciste, je précise d'abord qu'il n'est pas ici question de race, mais de religion et je voudrais lui dire que s'il ne s'agit que d'un épiphénomène, comme il le précise, cet épiphénomène n'existait pas en France il y a 20 ans, puis qu'il est apparu et se répand.
Les petits ruisseaux faisant les grandes rivières de l'intégrisme, on peut craindre, à juste titre, que cet "épiphénomène" ne se généralise, pour le plus grand malheur des femmes musulmanes et dans le plus grand mépris de la liberté individuelle dont les deux personnes précitées se prétendent les chantres..
Et lorsqu'il se sera généralisé, les hommes qui jusqu'à présent hésitent à obliger leurs épouses ou leurs filles à porter ce costume parce que ce n'est pas assez banalisé, n'auront plus aucune retenue pour les y forcer. Si on laisse cet usage entrer dans les moeurs françaises, ce seront les femmes qui, pour l'instant, peuvent encore se raccrocher à l'usage laïc qui ne le pourront plus et devront se plier au désir de leur conjoint ou père.
Quand à l'argument qui est que l'interdiction du port de la burqa risque d'aboutir à ce que ces femmes ne puissent plus sortir de chez elles : après tout, pour celles qui la portent de leur plein gré, ce sera leur choix, et, pour les autres, qui la subissent, lorsque leurs époux en auront assez de faire les courses et d'aller chercher les enfants à leur place, ils laisseront à nouveau leurs épouses ou leurs filles sortir vêtues comme les autres accomplir ces tâches indignes de leur statut de mâle.
samedi 30 janvier 2010
samedi 23 janvier 2010
Je préfère ma mère à la justice
"Bel exemple de la citation truquée, déformée que cet apocryphe "Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère" !"
"Si j'en crois Philippe Lançon [...], on a fait dire à Albert Camus tout autre chose que ce qu'il avait dit : "Lors d'une rencontre avec des étudiants suédois, un étudiant arabe lui reproche, à lui le natif d'Algérie, son silence sur ce qui s'y déroule. Camus, en vérité, s'est beaucoup exprimé. Opposé à l'indépendance, il souhaite une cohabitation équitable des deux populations. Il ne s'est tu que lorsque sa parole lui a semblé vaine et l'impasse politique de plus en plus claire. Par ailleurs, il déteste les pratiques du FLN et flaire sans doute, lui l'anarchiste civilisé, le sinistre appareil d'Etat qu'il deviendra. A l'étudiant, il répond : "En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d'Alger. Ma mère peut se trouver dans un de ces tramways. Si c'est cela la justice, je préfère ma mère." Dans le compte rendu du Monde, cette phrase devient : "Je crois à la justice, mas je défendrai ma mère avant la justice." Puis, [au bout du compte, s'il faut choisir entre la justice et ma mère, je choisis ma mère] et enfin la rumeur en fait ce qu'on n'a plus jamais cessé d'entendre : "Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère." Belle histoire de téléphone arabe à propos d'une phrase jamais dite, et dont la signification est tout autre : Camus n'opposait pas la justice à sa terre natale, mais dénonçait, en situation, le terrorisme."
par J.F. Launay
"Si j'en crois Philippe Lançon [...], on a fait dire à Albert Camus tout autre chose que ce qu'il avait dit : "Lors d'une rencontre avec des étudiants suédois, un étudiant arabe lui reproche, à lui le natif d'Algérie, son silence sur ce qui s'y déroule. Camus, en vérité, s'est beaucoup exprimé. Opposé à l'indépendance, il souhaite une cohabitation équitable des deux populations. Il ne s'est tu que lorsque sa parole lui a semblé vaine et l'impasse politique de plus en plus claire. Par ailleurs, il déteste les pratiques du FLN et flaire sans doute, lui l'anarchiste civilisé, le sinistre appareil d'Etat qu'il deviendra. A l'étudiant, il répond : "En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d'Alger. Ma mère peut se trouver dans un de ces tramways. Si c'est cela la justice, je préfère ma mère." Dans le compte rendu du Monde, cette phrase devient : "Je crois à la justice, mas je défendrai ma mère avant la justice." Puis, [au bout du compte, s'il faut choisir entre la justice et ma mère, je choisis ma mère] et enfin la rumeur en fait ce qu'on n'a plus jamais cessé d'entendre : "Entre la justice et ma mère, je choisis ma mère." Belle histoire de téléphone arabe à propos d'une phrase jamais dite, et dont la signification est tout autre : Camus n'opposait pas la justice à sa terre natale, mais dénonçait, en situation, le terrorisme."
par J.F. Launay
CITATION DE JACQUES CHIRAC QUI FAIT DE LUI EN 2009 l'HOMME LE PLUS ABRACADABRANTESQUEMENT POPULAIRE
LE BRUIT ET L'ODEUR
"Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs [...] Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans ntaturellement travailler ! [applaudissements nourris] si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur [rires nourris]; eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela. Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s'impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s'il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne paient pas d'impôt ! [...] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu'il y a un problème de l'immigration, et que si l'on ne le traite pas et, les socialistes étant ce qu'ils sont, ils ne le traiteront que sous la pression de l'opinion publique les choses empireront au profit de ceux qui sont les plus extrémistes."
Jacques Chirac, 19 juin 1991, Orléans, dans Le Monde, paru le 21 juin 1991. discours tenu par Jacques Chirac alors président du Rassemblement pour la République (RPR, droite) et maire de Paris au cours d'un dîner-débat du RPR, devant 1300 militants et sympathisants.
"Notre problème, ce n'est pas les étrangers, c'est qu'il y a overdose. C'est peut-être vrai qu'il n'y a pas plus d'étrangers qu'avant la guerre, mais ce n'est pas les mêmes et ça fait une différence. Il est certain que d'avoir des Espagnols, des Polonais et des Portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d'avoir des musulmans et des Noirs [...] Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui, ensemble, gagnent environ 15 000 francs, et qui voit sur le palier à côté de son HLM, entassée, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, et qui gagne 50 000 francs de prestations sociales, sans ntaturellement travailler ! [applaudissements nourris] si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur [rires nourris]; eh bien le travailleur français sur le palier devient fou. Et il faut le comprendre, si vous y étiez, vous auriez la même réaction. Et ce n'est pas être raciste que de dire cela. Nous n'avons plus les moyens d'honorer le regroupement familial, et il faut enfin ouvrir le grand débat qui s'impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s'il est naturel que les étrangers puissent bénéficier, au même titre que les Français, d'une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu'ils ne paient pas d'impôt ! [...] Il faut que ceux qui nous gouvernent prennent conscience qu'il y a un problème de l'immigration, et que si l'on ne le traite pas et, les socialistes étant ce qu'ils sont, ils ne le traiteront que sous la pression de l'opinion publique les choses empireront au profit de ceux qui sont les plus extrémistes."
Jacques Chirac, 19 juin 1991, Orléans, dans Le Monde, paru le 21 juin 1991. discours tenu par Jacques Chirac alors président du Rassemblement pour la République (RPR, droite) et maire de Paris au cours d'un dîner-débat du RPR, devant 1300 militants et sympathisants.
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